6 > 17 MARS : QUINZAINE DU ROAD MOVIE

Médiathèque François Mitterrand - Boulevard Danielle Casanova 34200 Sète

En partenariat avec les les médiathèques de Sète Agglopôle Méditerranée

Entrée libre


[Pour des raisons techniques, toutes les projections prévues à la médiathèque pour la quinzaine du road movie sont annulées. Les conférences et l'exposition sont maintenues.]

Mardi 6 mars
18h - Conférence : Les racines culturelles du road movie USA
, par Bernard Peschot
Le road movie n’est pas seulement une formule à succès du cinéma américain, une veine commerciale révélée en 1969 par l’insolent succès d’un film de bikers à petit budget (Easy rider). Apparenté au western par ses thèmes (la traque, la quête…) et surtout par ses traitements plastiques de l’espace, il se relie comme lui à des marqueurs identitaires majeurs de la civilisation américaine : l’errance, la liberté, le refus de la société, la confrontation avec la nature sauvage.

Samedi 10 mars
16h - Tchatche musicale : Trucker's songs : la country music des routiers américains, par Bruno Taribo
Au XX° siècle le trucker (camionneur) s'est imposé comme le héraut d'un prolétariat sudiste. Avec lui un sous genre de la country music est né et s'est imposé à de nombreux artistes.

Lundi 12 mars : Séance unique au cinéma Comoédia à Sète - En partenariat avec l'association Ciné C Toi et le cinéma Comoedia - Tarifs habituels de la salle
18h30 - Projection + débat : La fiancée du désert
, de Cecilia Atán et Valeria Pivato
Teresa, 54 ans, a toujours travaillé au service de la même famille jusqu'au jour où elle est contrainte d'accepter une place loin de Buenos Aires. Elle entame alors un voyage à travers l’immensité du désert argentin, et ce qui semblait être le bout du chemin va s’avérer le début d’une nouvelle vie.
+ d'infos et bande-annonce en cliquant ici

Mercredi 14 mars
15h - Conférence : Sur la route de Jack Kerouac et la "Beat Generation" par Bernard Peschot
Paru il y a 60 ans, Sur la route reste le livre le plus célèbre de la "Beat Generation".    Avec Ginsberg et Burroughs, Kerouac forme un trio d’écrivains lucides qui assumèrent les désordres de leur vie. Hantés par la route et le désir de liberté, ils ont expérimenté plusieurs formes de rébellion, au niveau de la langue, de la morale, de la mystique ou de la sexualité.

Mardi 6 > samedi 17 mars : Exposition : Les voitures américaines dans le road movie (Maquette au 1/18e)
Dès ses débuts, le cinéma américain était lié aux véhicules. Parmi ceux-ci, l’auto est en situation de reine ; même si nous allons constater dans cette quinzaine qu’elle n’est pas la seule : dans le plus connu des road movie, Easy rider, les deux héros circulent à moto, de même dans Electra glide in blue. Il n’en reste pas moins que c’est l’automobile qui domine dans ces genres, sous toutes ses formes : Berline conventionnelle, cabriolet, coupé, mais surtout "Muscle car", véhicule puissant et sportif qui vont dominer les années 70 :
          - La fameuse Dodge Challenger dans Point limite zéro devenue icône quelques décades après ce film, puisque Tarantino en fera la vedette de son fameux Boulevard de la mort
          - La Chevrolet survitaminée par le bricolage du "mécanicien" héros du film Macadam à deux voies, qui va affronter un modèle sportif de série, la resplendissante Pontiac GTO de Warren Oates
          - Autre vedette de l’industrie américaine : la Ford Thunderbird cabriolet de 1966 qui va s’illustrer dans la course folle de Thelma & Louise
Cette domination de l’auto dans le road movie est totalement légitime dans une société qui s’est tout entière organisée autour de l’automobile, au point que son mode de vie en dépend entièrement, par exemple avec la tradition des drive-in.
Le cheval fut l’élément fondamental de la conquête de l’Ouest dans le western et, dans les années après-guerre, c’est l’auto qui a été l’élément déterminant de cette société et a permis de retrouver la plupart des ingrédients du western : les grands espaces, le thème de l’errance, la quête d’un ailleurs, et le sentiment de liberté apporté par la route.

Dans cette exposition, on retrouvera certains de ces modèles, prêtés par Paul-Eric Laures et Bernard Leclercq.